Nihon Ga Suki Desu !

Gi-funk!

Dans l’épisode précédent, je vous parlais d’un changement de ville.

C’est qu’en fait, le programme nous envoie aujourd’hui à Gifu (en passant par Nagoya).

En cette magnifique citée, nous prendrons la voiture que nous avions réservée 3 mois à l’avance pour nous rendre donc à Seki.

– « Comment ça Seki ?! Tu viens de dire Gifu. Tu nous prends pas un peu pour des qu’on est pas ? »

Bah en fait………………………………….non.

Gifu est une préfecture, ainsi qu’une ville, donc j’ai correct. Paf, dans tes dents la culture, tu te moucheras moins con ce soir.

Bon, alors pour être tout à fait précis, l’hôtel est à Gifu City, mais nous avons un rendez-vous à Seki, ville voisine et non loin – proche. C’est à coté quoi.

Bref, départ vers Tokyo Station, qui pourtant n’est pas si crade que ca…

… et arrivée dans le Nozomi Express édition « long nez », toujours accompagné de mes fidèles assistants :

Arrivés à Nagoya, on pourra observer une magnifique représentation du Ki, et un parking à vélo automatisé. Les deux n’ont pas de rapport, c’est juste pour vous dire que dans le coin, y’en a, hein…

Nous prenons donc la voiture à l’agence de location. Admirez l’engin !!

Jantes alu, moteur 2.0l « Regular » (essence quoi), 2 portes coulissantes automatiques à l’arrière, GPS, régulateur….elle à tout d’une grande, et bordel, elle l’est !

Bon, pour ce qui est du pilotage a gauche, c’est une autre histoire.

Bah oui, c’est un peu déroutant au début d’avoir les essuie-glace sur le comodo des clignos et inversement mais globalement, on conduit sensiblement pareil qu’en France…..mais à gauche, donc, dépassements a droite, tout ça, c’est réglementaire ici, et pour une fois que je peux dépasser légalement par la droite, je vais pas me priver, tu peux me croire, même avec mon 2 litres « poussin-piou » !

En tout état de cause, une fois ce premier trajet « fesses serrées » achevé, nous bien-arrivâmes à l’hôtel.

Et quel hôtel ! Un palace trois étoiles au prix d’un 2 étoiles potable à Tokyo, c’est vraiment cool l’Ardèche japonaise !

Pourquoi je parle d’Ardèche japonaise ? Bah parce que, cher public, si tu compares la topologie de nos deux pays, la préfecture de Gifu est ce qui s’en rapproche le plus. Plus d’indices la dessus à venir….

Nous déposons donc nos bagages puisque le check-in se fait (comme à son habitude) à 3PM, puis c’est parti pour le second trajet qui nous amènera à Seki, ville des lames comme tout un chacun sait par ici, ce afin de visiter un musée de la forge dont je vous mets des clichés sans légende ou explication dessous – et cette phrase deviens pas mal longue donc je vais la couper ici / haha.

A coté dudit musée de la forge, il y à un temple, et nous décidons d’en visiter le parc…

…et si nous partons de l’autre coté, via le petit pont (non, pas « de bois », je vous vois venir avec vos Henri Dès tous…)…

…il y à un passage à niveau, et comme moi, vous savez tous que :

Vas-y public, dis le tout haut en cliquant !

LES PASSAGES À NIVEAU C’EST BEAU !

Une fois tout ça bien visité, quelques couteaux locaux achetés (bah oui….tu croyais quand même pas qu’on allais repartir les mains vides non ?), retour à Gifu pour le check in.

Admirez-moi cette vue !

Le programme de la soirée se fera tranquillement dans un petit resto, puis au Donki (ma chaine de magasins préférée au Japon) de Gifu. [#REF_DONKI]

Je conclurais par cette photo qui résume pas mal la situation…

Le vent qui sents le bon-vivre !

Le 25 avril 2018 à 3:08

Wash-e

Salut mauvaise troupe !

Ca fahrte ?

Nous aujourd’hui, on va vers Mino, en plein coeur de l’Ardèche, mais avant tout, sortons de l’hôtel.

N’oublions pas notre clef…

… et notre petit déjeuner…

Au programme aujourd’hui, nous allons commencer par aller dans la cité médiévale. Pour cela, rien de plus simple, une petite demie heure de voiture fesses demies-sérées (vu qu’on à déjà conduit hier) et on sera arrivés.

Apparemment, je fais de l’effet quand je conduit..

…donc faudra que je re-tente ça dans un prochain voyage…! (et c’est déjà en pour-parlers…)

Alors, à propos de Mino (que je vous étale un peu de culture dessus) :

c’est une ville qui fut crée sous les ordres de Tokugawa pendant la période Edo (1603-1868), celui-ci voulant un endroit paisible où il pourrait se prélasser – et autant vous dire que c’est réussi, même aujourd’hui !

Pour que vous soyez bien au fait des choses, seule la petite partie « centre » de la ville est d’époque – bien que quelques rares bâtiments ont étés reconstruits ou restaurés pour cause d’incendie ou délabrement, donc tout ce que vous voyez (construit en bois) date au moins de 1650.

C’est-y pas beau tout ça ?

…je vous vois venir, vous allez me dire :

– « c’est bien sérieux tout ça… »

Certes, mais figurez vous que j’ai déjà tout prévu !

Dans la ville, il y a le plus vieux revendeur de voitures du Japon !

Aussi, si j’avais à vous résumer l’aire Meiji , tout mettre dans un boite pour que vous compreniez du premier coup, voilà à quoi ça ressemblerais (pour ceux qui ne savent pas ce que sont les « aires » au Japon, ça n’à pas de rapport ni avec les mathématiques, ni avec le théâtre, ni avec ce que vous respirez, renseignez vous) :

(oui, je sais, y’a une faute, ca se dit ère, mais c’était pour sortir ma vanne…désolé.)

Une fois ce bien joli centre-ville médiéval arpenté, nous prenons une pause casse-croute dans un restaurant tenu par un couple âgé fort sympathique…

…puis nous rendons vers la suite de nos activités du jour qui se veut être le musée du papier de Mino, car, Mino est aussi LA ville du papier traditionnel et est reconnue comme telle dans tout l’archipel (rime riche).

Le papier traditionnel s’appelle « washi » et ce prononce comme « wouaaaa » et « ch… »…hum. Bon, vous avez la prononciation !

Pour ce qui est de « c’est-quoi-t’il-donc-a-quoi-ca-ressemble le washi », bah c’est ça (entre autre) :

…et on fait tout ça avec (entre autre) :

…mais surtout, ce que vous ne savez pas, c’est que dans le musée, on peu faire soi-même son propre papier via un atelier – ce que nous avons BIEN EVIDEMMENT fait !

(notre enseignant était super sympa, je recommande franchement le lieu ET la personne !)

Je n’ai malheureusement pas de photo finish de nos oeuvres, mais j’en ferais une fois que ce sera dépacketé en France – car on se déplace beaucoup – donc vous en aurez plus tard !

Une fois nos réalisations achevées et sèches, nous profitons encore un fois de la voiture pour nous diriger vers un endroit un peu caché dans le début des alpilles nippones, qui s’appelle la Monet Pond (rime demie-riche).

Pourquoi Monet ?

Parce que c’est une référence au style de ses peintures impressionistes.

Jugez vous-même, moi je reste bluffé que cet endroit fusse aussi « naturellement » construit…