Back in black !

Bien, comme vous le savez tous (puisque vous êtes là), me voila reparti au pays du soleil levant (ou couchant, suivant votre lieu d’habitation) et ce tout de noir vêtu, question d’habitude.

Je vais donc attaquer cette deuxième session (référence à la bien aimée série animé Cowboy Bebop) de manière philosophique (une fois n’est pas coutume !).

Posons-nous donc cette simple question :

 

quel sentiment peut provoquer chez quelqu’un un trajet en solitaire dans un pays lointain ?

 

Abordons tout d’abord l’aspect social si vous le voulez bien.

La sociabilité est en nous, nous sommes des êtres sociaux, c’est notre nature, ou du moins ça l’est devenu depuis le temps ou homo sapiens sapiens a commencé a s’attrouper autour du feu le soir, en partageant la recette de la chasse. Depuis, la technologie nous lie tous et l’aspect social deviens pour certains un problème (suicides, pression importante…).

En un deuxième temps, la distance.

Je n’ai pas de problème personnellement avec les trajets, j’ai du faire 7 ou 8 fois le tour de la terre en kilométrage pur. La seule chose dérangeante dans le cadre d’un déplacement, c’est en cas de problème de santé, parce qu’en japonais, je ne sais pas dire Rhinofebral ni Rulid. Certes, j’imagine qu’internet pourra me sauver en cas de besoin, mais avouons que ce n’est pas pratique.

Pour finir, voyons en quoi le fait d’être seul affecte un tel voyage.

Si j’écris ces lignes, ce n’est pas parce que les miens me manquent puisque je suis en contact permanent avec eux (vous quoi) mais parce que dans ce début de voyage au Japon, j’ai eu le temps d’y réfléchir.

En effet, durant le vol, j’ai passé le plus clair de mon temps avec des écouteurs dans les oreilles, entouré de personnes (à au moins une rangée d’écart) inconnues ne parlant pas ma langue. Quel est l’intérêt d’un tel texte alors ?

Tout simplement pour vous dire que j’ai eu une rangée vide dans l’avion, que j’ai pu m’allonger, que personne ne m’a fait chier, et que ça, c’est du bonheur en barre, surtout pendant 11h !

Fallait pas croire que j’allais faire le prof de philo (#REF1/#REF2), pas que ça a foutre ! 🙂

Ce « premier post » fait donc foi de « je vais bien » et que internet marche (en même temps, internet au Japon, c’est comme parler de neige au Groenland, de fromage en Suisse, etc.)

Pour ceux qui le veulent, je serais « normalement » connecté sur Skype aux environs (a +/- 2h) des heures de repas Français (donc pour toi mon Philou ça nous fera du 5/6h du mat puis du 20/21h – ce calcul m’a pris 6 minutes, admirez l’effort !) et garde toujours un Facebook pas loin, notamment quand je fais des pauses (donc environ toutes les deux heures).

(/mode marie_thérèse ON) Je rappelle à toutes fins utiles que si je loupe un rdv, c’est pas que je suis mort, hein…peut-être que je serais avec un ami ou en train de faire des scoubidous avec les fils de mes écouteurs, ou que _____(insérez random raison ici )_____ ; je ne suis pas un SAV et ne suis pas habilité à vous répondre en dehors des random créneaux horaires.

A très vite !

Ps : si vous estimez que le quota de conneries que je vous sers d’habitude n’est pas atteint, votre serviteur va vous mettre à l’aise tout de suite !

IMG_0017_M

Admirons ensemble l’explorateur de Fedora (FeDORA…l’explorateur…) qui crash dans l’avion (avion….crash…), j’ai trouvé ça de toute be-au-tée ! (et en plus, combo !)

(et oui, j’ai triché : j’ai quasiment tout écrit avant de faire dodo dans l’avion…)

La politique de l’autruche

Bien, comme vous vous en êtes rendus compte, je n’ai pas mis le blog à jour durant mon séjour, et ce pour de multiples raisons, mais la principale étant le manque de temps.

J’ai pas arrété de courrir après les trains, les gens, le matériel etc, donc je profite d’un petit moment de calme dans le train Osaka – Nara pour vous écrire ceci (oui, dans le Shinkansen Tokyo – Osaka, j’aurais pu écrire et poster ensuite, mais j’étais naze !)

Je ne penses pas reposter avant mon retour en France, mais faudra que je me fasse un débriefing mental à un moment et que je poste toutes les photos que j’ai prises !

A Bientoooot !

Ps : finalement, je n’aurais jamais le temps de tout écrire, donc….bah, désolé, mais ca ne verra jamais le jour. Voila-voila….

Le v’la qui r’vient, mince !

 

Howdy-ho !

 

Tout d’abord, une petite [#REF] (parce que y’a pas de raison qu’après tout ce temps, j’eusse perdu les bons réflexes).

 

Ensuite, pour les retardataires, les éclopés sociaux, les non-affiliés, les quotas minoritaires (et tout ceux que j’oublie) qui ne seraient pas au courant, je repars au Japon en cette année de grâce 2018.

 

– « Seul ? »

 

Et bien non, puisque je serais en famille cette fois-ci (et quand je dis famille, c’est vraiment ce que certaines populations appellent « la smalah »), et celle-ci s’appuie sur mes précédents voyages pour me désigner chef-de-convoi, grand gardien de la boussolle-qui-indique-le-nord, et interprète [#REF], ce qui risque d’occasionner pas mal de rires, de pleurs et de visites impromptues – puisque je rappelle à toutes fins utiles que je ne me perds jamais, je visite) – durant le voyage.

 

En tout état de cause, je suis (très) heureux de retourner la-bas,  puisque même s’il y a des tempêtes et des naufrages, y’a pas mal d’endroits où tout est neuf et tout est sauvage [#REF_RINGUARDE_MAIS_ASSUMMÉE].

 

Je vous tiendrais donc au courant du mieux que je peux (et je vais vraiment essayer de m’y tenir).

 

PS : il y à en parallèle une galerie (qui devrait être actualisée tout les jours) dont je réserve l’adresse aux plus proches d’entre vous (le lien n’est pas dans la description, et de toute façon, y’a pas de description).

 

PS/2 : le planning est fait comme ça…

 

 

:  Nagoya est remplacé par Gifu après un éclair de lucidité.

Go Go Cactus Man !

C’est avec un petit peu de Yoko Kano [#REF] que je m’en retourne vers le pays des taxis dont les portieres s’ouvrent sans intervention, des jets d’eau sanitaires écologiques et qui est responsable de la dernière modification du morceau Radioactivity de Kraftwerk [#CULTURE_DANS_TES_OREILLES].

-« Et bien, quoi ? »

Et bien, rien.

Ca fait juste du bien. Un peu comme quand tu sais qu’au bout du chemin tu vas retrouver un vieil ami, que tu sais que ca va être un moment agréable même si tout n’est pas parfait (en même temps, rien ne l’est vraiment).

Le seul problème à tout ça, c’est que le voyage fut long. 15h pour faire CDG – Tokyo centre, escale comprise.

Comme dit le proverbe : « c’est long surtout à la fin », et bien laissez moi vous dire que cette fois ci, je l’ai bien ressenti.

Bref, nous sommes quand même bien arrivés, pas trop trop décales par rapport a l’horaire nippon, ce qui devrais nous laisser un peu de temps libre demain – joie.

Je vous mettrais les photo, blagues et calembours de ce post demain ou dans la semaine, la, je vais dormir, et il est déjà (très) tard.

Des hiboux !